Sanji is back

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*Je suis arrivée, il est trois heures du matin, il fait encore nuit, je ne suis pas tout à fait réveillée. Sleep

La gare est magnifique avec le reflet des lumières sur les flaques d’eau, on a l’impression que le temps a refait une gare à son image, mouillée.
Je suis partie à New York pour réaliser mon rêve d’être comédienne, je reviens plus paumée qu’au départ et en sachant que j’ai une demi-sœur et que mon père n’est pas vraiment mort ni même pas du tout. Shocked

J’ai peur de cette ville où j’avais vécu quasiment toute ma vie, quasiment parce que je ne suis pas encore morte.
La seule chose qui m’effraie c’est qu’ils sont là, eux, ma belle famille. Je m’inquiète d’une famille que je ne connais même pas alors que ma propre famille ne parle plus, je ne sais même pas si je dois faire une différence entre ma famille et cette famille. Et le pire c’est qu’on est inscrit dans le même campus, déjà le fait que l’on soit dans la même ville m’inquiète, « on », c’est ma demi-sœur et moi, je pense ne pas avoir le droit de m’associer avec elle, mais elle, elle en pense quoi. Les parents font des choix pour notre bien, mais, ce choix là ce n’est pas pour notre bien c’est pour cacher la honte. Je suis illégitime. J’ai vu mon père à la télévision à New York lors d’une interview à propos d’un film, j’ai cherché un peu, j’ai trouvé que mon père n’est pas mort et que ma mère n’est pas mariée avec lui donc je pense que je suis illégitime, je lui ai parlé au téléphone, il paraissait troublé, il a parlé à ma mère, elle a su que je n’étais plus au campus.
Et à la fin, c’était moi qui était la fautive, j’ai demandé un délai d’un an pour essayer de devenir comédienne, ma mère a accepté après de nombreuses disputes.
Ca fait un an que je me demande pourquoi on ne m’a jamais dit qu’il était vivant, ce n’est pas à ma mère que je peux le demander, je lui ai envoyé une lettre de dix pages et elle, elle m’a envoyé un billet pour revenir en Inde et un ticket de train pour revenir à Ameersham, avec écrit dessus « Ils ont inscrit leur fille au campus, tu ne lui parles que si c’est nécessaire. ». « Nécessaire » ça veut dire quoi, ma sœur je ne t’adresserai la parole que si t’es sur le point de mourir, non mais vraiment. Neutral

Je me demande où il est le soutien affectif dans cette phrase. Même ma mère est devenue distante, la seule personne que je croyais être proche de moi, je m’en fiche, je vais partir la voir et lui parler même si je ne sais même pas son nom, je sais juste que c’est une Kapoor, c’est suffisant. J’ai compris une chose mes parents m’en veulent d’avoir fouillée dans leur passé, mais leur passé c’est mon passé et celui de ma sœur, et tout comme moi elle a le droit de connaître la vérité. Je n’ai ni envie de m’enfuir, ni de me cacher, la seule chose d’on je suis sûr c’est que je suis de retour à Ameersham.*

Vickram avait passé sa journée avec ses amis et en oublia complétement que Manisha sa cousine lui avait demandé de récuperer un paquet chez un certain monsieur Bakshi qui revenait de France. Vickram monta en voiture et aprés une vingtaine de minutes passées sur la route il arriva enfin à destination, la gare. Il courrait sur le quai quand il bouscula une jeune femme et tomba sur elle. Celle-ci était maintenant couchée au sol et Vickram était au dessus d'elle.

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* C'est pas vrai, c'est qui lui? Et pourquoi il bouge pas ? Déjà que je ne me suis pas lavée les dents, je me suis dis qu'a trois heures du matin ça ne devait être pas très important de faire ça, mais là je ne peux même pas lui dire de bouger. Mais j'ai vite su que ce n'est pas mon problème d'haleine qui allait m'arrêter quand* j'ai vu que le manche de ma valise était dans ma main et ma valise était en train de rouler toute seule, j'ai regardé le jeune homme et j'ai attrapé son col et je l'ai poussé sur le côté et je me suis mise à crier: " MA VALISE". J'ai commencé à courir derrière.
* J'avais l'impression que plus je courrais, plus elle s'éloignait de moi, en faite ce n'était pas juste une impression mais la réalité.*
J'ai vu le jeune homme se mettre à courir aussi et comme il courait plus vite, il réussit à la rattraper. Le problème c'est qu'il y avait une flaque d'eau et qu'il a glissé et il est encore tombé sur quelqu'un.* C'est vraiment pas son jour de chance, aujourd'hui.* Ils ont commencé à rigoler*, je pense qu'ils se connaissent.*
J'aidais le monsieur à se relever et je m'assis par terre à côté de ma valise et du jeune homme, le monsieur donna un paquet au jeune homme, celui-ci le remercie et le monsieur s'en alla. Lorsqu'il le pris on entendit un bruit de verre cassé ou de porcelaine, il le secoua pour vérifier ses doutes,puis, il retournât le paquet et nous vîmes une étiquette avec écrit en rouge: FRAGILE.

Vickram était au dessus de la jeune femme quand la valise de celle-ci glissa, la jeune femme attrapa Vicky par le col et le poussa avant de se lever et de se mettre à courir comme une folle. Vickram tourna son regard vers la jeune femme puis se mit à courir à son tour pour l'aider mais manque de bol pour lui, il tomba dans une flaque et tomba sur quelqu'un, cette personne n'était autre que monsieur Bakshi, lui et Vickram semit à rire jusqu'à ce qu'ils entendent des éclats de verre, Vickram regarda le paquet, il y était écrit fragile.

Monsieur Bakshi s'énerva, Vickram essaya de le calmer mais rien à faire. " Ecoute ! Je vais demander à Manisha si elle en a un autre ! Je vais l'appeller " répliqua-t-il à monsiur Bakshi avant de sortir son portable de sa poche. Et malheureusement, il n'avait plus de batterie, il lacha un soupire puis regarda monsieur Bakshi:" Plus de batterie sorry ! " lui dit-il avec une moue désolé, celui-ci s'énerva encore plus, Vickam se recula puis " Calme, calme ! Je vais trouver un moyen " lui lacha-t-il en se reculant.

Il se tourna et regarda autour de lui quand il remarqua la jeune femme sur laquelle il était tombé, il avança vers elle puis
" Salut ! Désolé pour tout à l'heure ! Euuh es-ce que tu aurais un portable, s'il te plait c'est urgent ! "

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Pendant que le monsieur grognait sur le jeune homme, j'essayais de réparer ma valise mais que voulez-vous quand c'est cassé, c'est cassé et je ne suis pas Mc Gyver.
*Alors j'ai utilisé le système b, j'ai allégé ma valise en mangeant tout les paquets de biscuits et les chocolats que j'avais rapporté pour ma mère, pour qu'elle me pardonne, c'est pas grave je lui achèterai un bouquet de fleurs. Je remarquais que la moitié de ma valise contenait des chocolats et des biscuits, j'étais vraiment déprimée que ma mère ne me parle plus, je ne me suis pas rendu compte que j'avais autant acheté.*
Je commençait par un paquet de gâteaux fourrés au chocolat, quand le jeune se tourna vers moi et me demandât un peu gêné mon portable.
Je lui tendit mon portable mais quand il l'a pris je ne l'ai pas lâché et je lui ai demandé: " Vous voulez un paquet de gâteaux à la fraise?". Il m'a regardé comme si je voulais l'empoisonner donc je lui ai demandé si il voulait une statue de la liberté, il a commencé à flipper donc j'ai lâcher le portable.
*Il est parti un peu loin pour téléphoner, pendant qu'il téléphonait j'ai regardé ma montre et j'ai vu que j'étais en retard, Exclamation

j'ai écrit mon nom, l'adresse du campus et mon numéro de chambre sur un post-it pour qu'il me rende le portable plus tard. J' ai collé le post-it sur lui et je suis partie en courant. Ça fait dix ans que j'ai ce portable, c'est à peine si on entend la sonnerie au pire s'il ne me le rend pas se serait une excuse pour m'en acheter un autre.
J'espère que ma mère ne va pas appeler le temps que j'arrive au campus, et j'espère aussi que la directrice n'est pas en colère parce que là, je suis sacrement en retard.*

La jeune femme ne lachait pas le portable, elle lui proposa un paquet de gateau, une statue de la liberté ce qui choqua tout de même Vickram qui finit par prendre le portable et alla plus loin afin de repondre. La chance était avec lui car Manisha lui dit qu'elle en avait un autre et que donc il ne fallait pas s'inquiéter. Vickram laissa apparaitre un sourire, il raccrcha et se retourna pour le rendre à sa propriétaire mais celle-ci partait en courant.
" Heyy mademoiselle ! ton portable " lui cria-t-il avant de courir aprés elle, il n'avait pas remarquer le post-it collé sur lui.

Il finit par rejoindre la jeune fille, l'attrapa par le bras et la tira vers lui. Il la fixa pendant un instant avant de la lacher.
* Elle a des yeux magnifique * Il se passa les mains dans les cheveux puis " Je suis si horrible que ça pour que tu t'enfuis comme une voleuse " lui demanda-t-il avec un sourire charmeur.

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Je commençais ma course contre le temps quand on m'attrapa le bras, c'était le jeune homme. Il m'a demandé si c'est parce que je le trouvais moche que je me suis "enfuis comme une voleuse" et moi j'ai répété: "enfuie comme une voleuse".
*Je me suis enfuie en train, en ne disant rien, je me suis enfuie comme je suis revenue, comme une voleuse. Avec seulement une expression, j'avais l'impression qu'il me connaissait sans le savoir.*
Il y avait du vent, je commençais à m'attacher les cheveux pour le voir et je le vis sourire.
* Je compris que s'il avait courut ce n'était pas juste pour me rendre mon portable, il était charmant mais j'étais gênée*: "Je... je suis pressée", je pris mon portable et je partis.
Il m'interpella et je me retourna, il me demanda mon nom; je lui dit: " Dites, où est votre cœur?", Il fut intrigué par cette question et il posa la main sur son cœur, il senti le post-it, il le lut, et souri.
Je repartis, et il m'interpella une seconde fois, il demanda si je ne voulais pas savoir qui il était, je lui répondit: "Je sais qui vous êtes, vous êtes quelqu'un de bien, ça me suffit largement". Je lui fit une signe pour lui dire au revoir et je me remis à courir vers le campus.

La jeune femme se remit à croire, Vickram la fixait, elle lui avait dit qu'elle savait qui il était, qu'il était une personne bien et que ça lui suffisait amplement. Vickram restait immobile en la fixant. Il se passa les mains dans les cheveux puis
* Ah dommage ! Je saurais bien sortie avec elle ! Mais bon pas le temps de la rattraper. J'espére qu'elle est à Amershaam ! * pensa-t-il en se retournant de son côté avant de mettre ses lunettes de soleil et de mettre ses mains dans ses poches.

[ FIN DE SUJET ]

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